mardi 30 juillet 2013

ACTIVITE - Château de Fontainebleau

Début juin, aux premiers rayons de soleil, je n’avais qu’une envie : m’évader de Paname, prendre l’air après le printemps automnal que nous avions vécu. Et quoi de mieux pour prendre l’air que d’aller s’enfermer dans un château ! Moi et mes contradictions dans toute ma splendeur :-)

Nous n’avions rien de prévu en particulier et ne voulions pas faire trop de kilomètre. Ayant déjà visité Versailles, Vaux le Vicomte et Chantilly, nous avons jeté notre dévolu sur le château de Fontainebleau.  Et comme le dit si bien l’expression « bien nous en a pris » car en ce premier week-end de juin, le "Festival de l'histoire de l'art" investissait le château qui regorgeait à cette occasion d’animations pour les enfants (8/14 ans) et offrait gratuitement la visite de ce dernier.


Notre périple a débuté par une création théâtrale d’Alice aux pays des merveilles (à partir de 7 ans) dans le jardin du château, assis sur des coussins aux couleurs acidulées. Très sympa pour le cadre et l'ambiance. Pour le "pestacle" en lui-même, comment dire .... il fallait plutôt avoir des enfants "premiers de la classe" qui font sciences pô à  7 ans que des minus qui sont morts de rire à l'évocation de l'expression "caca prout".

Nous avons ensuite poursuivi par une démonstration de cirque dans la Cour de la Fontaine avant de partir explorer le château. Nous avons vraiment été très agréablement surpris par ce dernier qui est de grande qualité, entre autres : 
- la salle du Trône de  Napoléon 1er (seule salle de couronnement conservée dans son état historique en France), 

- la galerie François 1er tout en boiserie, peintures murales (représentant des récits de la mythologie gréco-romaine et des allégories) et plafond à caissons,


- la bibliothèque installée dans la galerie de Diane,


- et les grands appartements des souverains (François 1er et de l'impératrice) 



Seul petit regret, nous n'avons pas pu voir la chapelle de la trinité dans laquelle se déroulait des conférences non accessibles à des minus qui gesticules dans tous les sens importantes dans le cadre du Festival. 

Le parcours, avec audio-guide, dure près de 2h. Un tout petit peu long pour les minus qui traînaient des pieds sur la fin mais que nous avons tout de même réussi à maintenir attentif grâce à des petits jeux ("le premier qui trouve un cerf", "le premier qui trouve un ange" ou encore "quelle est la couleur principale de la pièce"). 

Verdict : un beau château qui mérite vraiment le détour. 11€ la visite principale incluant l'audio-guide - gratuit pour les moins de 18 ans. Ouvert tous les jours sauf les mardis, 1er janvier, 1er mai  et 25 décembre. 
Le site du Château de Fontainebleau est très bien fait et permet d'avoir un bel aperçu des différentes pièces à voir et of course l'intégralité des infos pratiques pour bien préparer sa visite.

lundi 29 juillet 2013

EXPO - Keith Haring au MAM

Après avoir découvert les grands formats de Keith Haring au 104 (rappel ici) dans le cadre de la rétrospective qui lui est consacré, nous avons découvert avec Papad'amour plus de 250 de ces œuvres au Musée d'Art Moderne lors de la nocturne du jeudi soir.

Les grandes œuvres sont impressionnantes et méritent vraiment le détour au 104 mais au MAM on ne sait plus où donner de la tête. On s'en prend plein la vue !

Les ouvres pour la plus part d'entre elles n'ont pas de titre car Keith Haring souhaitait laisser au spectateur la possibilité d'en faire sa propre interprétation. Il disait "Je peins des tableaux qui découlent de mes propres recherches. Je laisse à d'autres le soin de les déchiffrer, de comprendre leur symboles et leurs implications. Je ne suis que l'intermédiaire."
Donc...bonne interprétation !














Keith Haring, The Political Ligne jusqu'au 18 août 2013
Grands formats au 104 - 5, rue Curial - 75019
Exposition au Musée d'Art Moderne - 11, avenue du Président Wilson - 75016

vendredi 26 juillet 2013

BURGER – Comptoir de l’Epicerie du Père Claude

Institution si il en est du 15ème, le Père Claude a investi une nouvelle adresse avenue de la Motte Picquet. Après le bistrot parisien dans la plus pure tradition (pot au feu, entrecôte os à moelle et autre œufs cocottes)


et l’épicerie fine,

un des fils (Ludovic Perraudin) s’est mis derrière les fourneaux du Comptoir de l’Epicerie afin de surfer sur la mode des vrais bons burgers (ceux avec un super pain qui déchire, un vrai steak pas tout rabougris et des ingrédients qui ont du goût). 


Ici les burgers sont faits avec de la viande Waguy (une race de bœuf japonais). On retrouve ensuite tous les grands classiques (tomate, oignon, bacon et cheddar) auxquels viennent s’ajouter quelques ingrédients plus originaux : champignons sauvages à la crème de truffe, poire et Fourme d’Ambert, pain noir à l’encre de seiche ou encore un steak de boudin à la place de celui de bœuf. La carte est complétée par des entrées servis dans des bocaux (re-mode parisienne) et quelques pâtisseries. Enfin, question cadre, on prend de la hauteur en mangeant sur des tabourets répartis de part et d’autre de la plancha où les burgers sont préparés.

Je ne suis pas très originale et fais donc partie des fans de ces burgers anti-clown rouge et jaune "new generation". Après :
- une expérience catastrophique avec le burger sauce au whisky du Beef Club (sur 4 convives le soir où nous l'avons testé : un n'a pas réussi à le finir car il commençait à se sentir mal, deux l'ont fini mais mais l'ont encore sur l'estomac et un a été malade toute la nuit...)
- une grande déception chez Blend (viande pas cuite, bon pain mais froid et en 3 micro-bouchées il est engloutit)
- mon chouchou façon brunch chez HAND dont j'avais parlé ici
- le TOP du TOP chez Big Fernand (incontestablement le meilleur burger de Paname pour moi. Le deuxième pour Papad'amour qui a eu la chance d'avoir un midi en bas de ces bureaux Le Camion Qui Fume.)
j’étais impatiente de tester cette nouvelle adresse, et d'autant plus que les critiques étaient dithyrambiques. 

Avant d’attaquer la bête, j'ai voulu tester une des entrées servie dans un bocal : « fraîcheur de tourteau, tartare de courgettes, pesto ». Et comment dire .... tout le monde n’est pas BOCO. Il ne suffit pas d’utiliser ce contenant, pour que ce soit réussi. La subtilité du tourteau est ici totalement écrasée par un pesto horriblement salé.


J’ai ensuite poursuivi avec le burger aux champignons sauvages à la crème de truffe. Le pain est trop très croustillant, limite sec, je cherche encore les champignons à la crème de truffe sont un peu chiche, et la viande, demandée à point, est servie à peine cuite. 


Verdict :  le visuel est appétissant mais le résultat est limite bon et les frites sont tellement insipides pour ne pas dire mauvaises que je ne les ai pas prises en photo. 15€ le burger/frite.
Comptoir de l’Epicerie du Père Claude – 47 avenue de la Motte Picquet - 75015

jeudi 18 juillet 2013

CONTEMPORAIN - La Fourchette du Printemps

Il y a quelques années de cela nous avons découvert La Fourchette du Printemps et avions espéré garder pour nous cette adresse. Malheureusement  le Michelin et nombreux de ses confrères sont passés par là et ont flairé la bonne adresse. Bilan, le lieu est maintenant connu du tout paris malgré une situation peu attrayante (fin fond du 17ème résidentiel) et l’addition a pris un petit envol mais reste encore très raisonnable pour Paris. Il faut dire qu’il serait difficile pour cette maison, malgré la qualité des mets d'atteindre des sommets tarifaires avec son cadre plus proche du bistrot que de la grande maison macaronée.

Ce soir nous avons passé un très beau moment grâce à des cannellonis de tourteaux et haricots verts, crème de céleri.  Finesse et légèreté pour bien commencer.  


Papad’amour avait opté pour le foie gras mi-cuit au melon. Seul plat du menu qui nous a un peu déçu car trop « douceâtre » à notre goût, et qui depuis a été changé pour un chutney orange et poire qui doit apporter le peps qui manquait à la version que nous avons eu. 


Nous avons poursuivi avec un mélange "carré et épaule d’agneau" accompagné d'houmos et de légumes du soleil. L'agneau est cuit rosé pour le carré et l'épaule fond dans la bouche .


Papad’amour a pris le magret de canard laqué au miel et aux 2 pommes et il s’en lèche encore les babines, grâce à une viande extra tendre et un jus à tomber.


Pour le dessert, une seule photo car nous avons opté tous les 2 pour la fantastique sphère au chocolat. Nous sommes face à un véritable dessert de pâtissier. La sphère est présentée, intacte, parfaite, tout en rondeur 


puis le chocolat chaud est déversé telle une cascade dévoilant le sorbet à la banane et l'espuma au fruit de la passion. Un péché aérien. 



Verdict : un rapport qualité/prix imbattable pour paris dans une ambiance décontractée. Pour le dîner, menu à 49€ en choisissant ses plats (entrée/plat/dessert) ou à 59€ menu découverte pour toute la table (entrée/poisson/viande/dessert). 
La Fourchette du Printemps - 30 rue du Printemps - 75017 

lundi 15 juillet 2013

SPECTACLE - Les Etés de la Danse

Depuis plus d’une dizaine d’année, la danse est mise à l’honneur à Paris pendant le mois de juillet grâce au festival des Etes de la Danse qui invite des compagnies étrangères à venir se produire, la plupart du temps, pour la première fois en France.  Les premières années,  cette manifestation avait lieu en plein air, grande naïveté des organisateurs que de croire qu’il faisait beau au début de l’été ! Et donc après quelques représentations humides, la raison l’a emportée. Un petit passage dans la nef du grand palais (cadre certes grandiose mais mal aux fesses assuré de par une assise sur des gradins et à 80€ la place cela fait doublement mal aux fesses) et le festival a finalement pris ses quartiers au théâtre du châtelet.

En souvenir de mes jeunes années de danseuse (il y a toujours, 20 ans après, dans le salon de ma maman, une photo où je suis, adolescente légèrement enveloppée, maquillée comme un camion avec mon costume de cygne noir.  Pourquoi les parents sont-ils toujours fiers de ce qui nous fait le plus honte ???), nous allons presque tous les ans avec ma chère ma maman assister à l’ouverture de ce festival. Quel bonheur d’avoir ainsi découvert la grandiose compagnie américaine, AlvinAiley ou encore le magnifique ballet national de Cuba ou le Miami City Ballet !


Cette année, c’est au tour du ballet national de l’opéra de Vienne de venir nous en mettre plein les mirettes. Que nous avons cru… En effet, malheureusement, cette compagnie a été très en deçà de nos espérances et des compagnies précédemment invitées. Des faux pas, des danseurs non coordonnés, des choix de pas sans intérêt (le principe des soirées d’ouvertures étant de présenter des pas de différents ballets) ou très très peu technique. Bilan : sur 10 pas, seuls 2 nous ont plus. Autant dire que nous sommes sacrement restées sur notre faim et que nous ne nous retournerons pas de sitôt voir le ballet de Vienne. Dommage.

Verdict : les étés de la danse est une très belle manifestation qui permet de découvrir des compagnies étrangères. Passez cependant votre tour cette année (ce qui ne sera pas trop difficile car pour avoir une place il faut s’y prendre en mars/avril ! ). Place de 80€ à 15€. 

mercredi 10 juillet 2013

ACTIVITE - Centre Kapla

Des milliers de planchettes en bois et des animateurs, le tout dans quelques mètres carrés, voilà la recette d'1h30 de tranquillité pour les parents bonheur pour les enfants.
Le centre Kapla propose ainsi 3 séances chaque mercredi et samedi ainsi que tous les jours pendant les vacances scolaires. Eh,eh, ça tombe bien, on dirait qu'on est en plein'dans :-) petite précision le "tous les jours" n'est pas valable les 3 premières semaines d'août. Autre précision, mieux vaut appeler à l'avance pour réserver sa place car il y a foule et vous risquez autrement de faire le déplacement pour rien.

Louloutte a à son actif 2 séances. Elle en est totalement ravie et me casse les pieds demande quand elle va y retourner pendant que moi, je me demande encore comment en 1h, elle a été capable avec sa copine de faire ça :

Ou que 2 petits garçons ont fait ça :


Pendant que des plus grands, eux, réalisaient ça  :



Le concept des ateliers est vraiment super car les enfants commencent par démolir ce que le groupe précédent a fait. Ils sont ensuite mis par groupe d'âge (atelier à partir de 4 ans), et choisissent ce qu'ils veulent réaliser parmi plusieurs propositions que leur font les animateurs. Ces derniers leur expliquent alors comment faire et zou, c'est parti. Ils ne leur restent à la fin plus qu'à poser fièrement à côté de leur création et partir sans avoir rien à ranger puisqu'elles seront démolies par le groupe suivant.
Petit plus n°1 : le centre se privatise pour des anniversaires
Petit plus n°2 : le "défi kapla" pour les adultes qui veulent réaliser des constructions spectaculaires

Verdict : une super activité pour les 4 à 77 ans. 15€ la séance d'1h30. Carte d'abonnement de 10 séances à 100€.
Centre Kapla - 27 rue de Montreuil - 75011