lundi 28 octobre 2013

EXPO - Roy Lichtenstein

Pour continuer notre quadriptyque de sorties, mercredi dernier nous avons pris avec Papad'amour la direction le centre Pompidou pour voir la première rétrospective complète en France de l'oeuvre d'un des maîtres du Pop Art américain : Roy Lichtenstein. Au programme une centaine d'oeuvre, principalement des peintures mais aussi quelques sculptures et estampes. L'exposition au travers d'un parcours chronologiques permet d'apprécier l'évolution de l'artiste et, en ce qui me concerne, découvrir qu'il n'est pas seulement un "détourneur" de comics et publicités mais aussi un admirateur des grands maîtres modernes -Picasso, Matisse, Léger - à qui il rendit hommage.
Pour vous donnez envie d'aller voir l'expo ou pour ceux qui n'aurait pas le temps d'y aller (elle se termine dans une semaine !), petit aperçu des œuvres présentées :

















Verdict : une belle expo pour découvrir et/ou admirer en vrai les œuvres de Roy Lichtenstein. 
Attention, l'expo se finie le 4/11/2013. Nocturne tous les soirs jusqu'à 23h (sauf le mardi - jour de fermeture du musée). 13€ l'entrée. 
Centre Pompidou - Place Georges Pompidou - 75004

mardi 22 octobre 2013

CONTEMPORAIN - Le Chateaubriand

Vive les vacances, vive l'insouciance les sorties. Les enfants expédiés à la campagne pour 15 jours, à nous la belle vie, soit le quadriptyque idéal pour nous : ciné/théâtre/expo/resto. Dimanche, après le ciné (Blue Jasmine - enfin le retour d'un vrai bon Woody Allen qui peut remercier la très grande Cate Blanchette qui porte magistralement le film !), voici venu la soirée "resto". Et au menu de ce soir, sur le papier, du lourd : Le Chateaubriand d'Inaki Aizpitarte, 18ème sur la liste des 50 meilleurs restos mondiaux 2013.
Une fois de plus voilà un resto qui me faisait de l’œil depuis bien longtemps que nous n'avions pas encore testé. Plein d'espoir et d'envie, nous avons donc franchi ce soir avec Papad'amour la porte du 129 de l'avenue Parmentier où question déco, on repassera ....


Question menu, comme le veut la tendance actuelle, on nous a juste demandé si nous avions des allergies et cette formalité passée, c'était parti pour le menu dégustation à l'aveugle qui change tous les jours. Si vous y allez, vous ne retrouverez donc pas ce que nous y avons mangé mais notre soirée donne l'état d'esprit général de l'établissement.  

1ère mise en bouche : un ceviche liquide au coque et fleur de coriandre. Un shot de citron épicé en première mise en bouche, c'est couillu. Ça nous met l'eau à la bouche pour la suite. 


2ème mise en bouche : une crevette, beurre manzanilla. Très jolie. La crevette est belle et de premier choix mais la magie vient en fait du jus au manzanilla (un vin de Jerez espagnol) dans lequel elle a cuit et qui nappe généreusement le fond de notre assiette. Euh...pourquoi n'y en a-t-il pas plus ????


3ème mise en bouche : salade de tourteau. Sur une crème d'isigny, on retrouve du tourteau décortiqué surmonté de feuilles de choux rouge blanchies. Ouai ..... C'est douceâtre, cela manque cruellement de peps. Dommage. 


4ème mise en bouche : soupe de maïs. Il s'agit d'un bouillon de maïs léger mais qui donne l'impression de croquer à pleine dent dans un épis de maïs. Intéressant. 


Vient alors notre entrée : bonite de St Jean de Luz, lard de colonnata, oseille crue et cuite, trompette de la mort. L'intitulé est prometteur mais le rendu n'est pas là. Tous les éléments indépendamment sont bons mais ensemble il ne se passe rien. Aucune alchimie. 


Puis notre poisson : daurade royale, sauge, tomate, café et sauce aux amandes. Papad'amour se demande encore si sa daurade était cuite et moi je m'en veux d'avoir croquée dans la graine de café, ça m'a tué. 


Enfin notre viande : ris de veau beurre noisette, pomelos, lierre de céleri. Nous salivons. Nous adorons les ris de veau (à savoir, il y en a tous les mardis- préparés différemment mais c'est l'ingrédient signature du mardi du restaurant). Nous ne sommes absolument pas déçu sur la qualité et la cuisson du ris de veau et le mélange de céléri et polemos qui l'accompagne fonctionne bien. Mais, car il y aussi un "mais" sur ce plat où est la sauce ou le jus qui aurait lié le tout ???? Cela manque cruellement pour faire de ce plat est un très beau plat. 


Pour finir, au choix, il y a soit l'assiette de fromage - choix de Papad'amour , rien à dire. Ils sont très biens affinés - 


soit 2 desserts. Mon choix. 
1er dessert : tocino de cielo revisité. Il s'agit d'un jaune d'oeuf caramélisé sur du sucre. Petite sucrerie qui met l'eau à la bouche pour le vrai 2ème dessert.


2ème dessert : cacao, fruits rouges. C'est léger. C'est gentil. Rien à voir malheureusement avec ce que j’appellerai un dessert, sous-entendu un "dessert de pâtissier"...


Verdict : des produits de qualités, bien cuits (je mets de côté la daurade de Papad'amour) mais sans magie, sans étincelle. Il s'agit de produits bruts cuits mais à mon sens, non cuisinés. Aucun des plats ne restera dans les annales ou nous incitera à retourner dans ce resto. A cela, malheureusement, s'ajoute une salle de resto, sans décor, sans âme, ultra bruyante et où l'on est mal assis. 
Le soir, menu dégustation unique à 60€. Avec l'accord mets et vins (soit 1 petit verre de vin/plat) 120€ (euh, c'est comme qui dirait de l'abus grave de payer autant pour le menu que pour l'équivalent d'une demi-bouteille de vin !! heureusement, il y a une jolie carte des vins pour toutes les bourses.).
Le chateaubriand - 129 avenue Parmentier - 75011.

mercredi 9 octobre 2013

SUR LE POUCE - Frenchie to Go

L’événement take away de cet été était l'ouverture du dailys parisien de Gregory Marchand, chef du restaurant qui buzz depuis 2009 -Frenchie- ou pour les télé-phages, le chef dont il fallait refaire le cannelloni d'avocat/crabe/agrume la deuxième semaine de Master Chef :-)   


En franchisant la porte du 9 rue du Nil, on part à New-York : pierre et métal côté déco, le Reuben's sandwich comme si on y était, côté assiette.
Dans un pain beurré toasté, 3 couches se succèdent : du keen's cheddar, du pastrami et du coleslaw maison revisité (betterave, choux rouge, graine de moutarde). Une véritable tuerie. Le mélange est goûteux, gourmand et avec du peps. On a qu'une envie, mordre à pleine dent dans ce bout de NY.
Pour l'accompagner, retour à Paname avec des french fries croustillantes à tremper dans une sauce maison (tartare, mayonnaise/gingembre, barbecue, ...).


Les puristes fonderont pour le Pastrami on rye. Mais j'avoue, perso, qu'il faut vraiment être un grand fan de la poitrine de boeuf fumée pour arriver au bout de cette version.


Et pour ceux qui préfère le cochon au boeuf, il y a la version Pulled pork sandwich dans un délicieux pain brioché.


Les carnivores ne sont pas les seuls à l'honneur car on trouve aussi un fich & chips et un lobster roll à la carte. Cette dernière est complétée par quelques desserts (panna cotta, cheescake, pot au chocolat) et une sélection pointue de bière en bouteille ou pour le côté homemade, la ginger beer qui comme son nom de l'indique pas est de la limonade, au gingembre comme son nom l'indique pour le coup (et sur ce breuvage, je vais reprendre le dicton favoris de Papad'amour, "c'est pas parce que c'est local, que c'est bon" - ou en tout les cas, faut juste se rappeler que le gingembre, ça pique beaucoup !). 


Verdict : un Reuben's sandwich comme si on y était avec un sacré goût de reviens'y et qui justifie ses 12€ sans souci.
Les sandwichs aux alentours de 14€ (sauf le lobbster qui est à 22€), les desserts à 6€ et les bières à 7€. Du mardi au samedi de 8h30 à 16h30.
Frenchie to go - 9, rue du Nil - 75002

dimanche 6 octobre 2013

SPECTACLE - Swan Lake

10 ans de danse classique, cela laisse quelques traces, en plus des pieds déformés !, c'est le plaisir d'aller voir des ballets. Ayant vu de nombreuses interprétations du Lac des Cygnes, je ne pouvais qu'être attirée par l'argument choc de la version de Fredrik Rydman "Le lac des cygnes comme vous ne l'avez jamais vu".
J'ai donc pris place jeudi soir au Casino de Paris pour assister à ma première version contemporaine de ce ballet, car il était évident en voyant l'affiche, que les les tutus et autres pointes seraient remisés au placard.


Et en effet, tout, de la musique (Tchaïkovski doit se retourner dans sa tombe en entendant les airs de techno qui remplacent ses envolées symphoniques) à l'histoire (Rothbart de magicien/sorcier est devenu dealer et la princesse Odette une prostituée) en passant par la danse (le classique est balayé pour laisser la place à du contemporain entrecoupé de breakdance et d'electro) a été modernisé dans cette production suédoise qui bénéficie de plus d'une très belle et originale mise en scène et où les danseurs font preuve d'un jeu de scène intense. 
A de très rares moments, la musique originel de Tchaïkovski reprend sa place et on assiste alors une réinterprétation moderne sur ces grands airs classique. Tout simplement superbe et en particulier, le Pas de Quatre des cygnes blanc. Dommage qu'il n'y en ait pas eu plus au cours du spectacle car je trouve que l'exercice est vraiment fantastique.  
Seul petit bémol au final de cette soirée, la musique qui est vraiment très forte. Comme si l'ingénieur du son avait cru qu'il s'occupait d'un concert de hard rock !! 

Verdict : pour ceux qui veulent voir une adaptation moderne et réussie du plus grand ballet classique sur cette rentrée, c'est LA version à voir. Du mardi au dimanche. Jusqu'au 27 octobre. De 34 à 73€. 
Casino de Paris - 16 rue de Clichy - 75009